CONFÉRENCES

Lundi 8 septembre, 10h00

Muzee Scheveningen
Neptunusstraat 92 - Den Haag - Scheveningen
Tél. : 070 – 350 08 30

LE CABINET ROYAL DES PEINTURES :
“ MAURITSHUIS, PERLE DE LA HAYE ”
par
Madame Anneke KRIJGSMAN
 Docteur en Histoire de l’Art

Le Mauritshuis, baptisé aussi “la  boîte à bijoux” ou “le petit Louvre” , est un splendide hôtel particulier du classicisme hollandais du XVIIe siècle qui héberge des chefs-d’œuvre de la peinture flamande et hollandaise tels que “ La Jeune Fille à la Perle” de Vermeer, “La leçon d’anatomie du professeur Tulp”  de Rembrandt et “Le Chardonneret” de Fabritius.

Rénové et agrandi, le Mauritshuis a pu ouvrir sa nouvelle entrée le 27 juin 2014 grâce à la performance de l’architecte Hans van Heeswijk, après deux ans de travaux dans un sol très poreux.
Un nouveau foyer lumineux et souterrain relie dorénavant le bâtiment historique à une nouvelle aile de style art déco.
Cette aile, “la Royal Dutch Shell Wing” qui faisait partie de la société De Witte, abrite une nouvelle galerie d’exposition, un atelier d’art et centre éducatif, une bibliothèque, un espace pour événements, la boutique du musée, tous les bureaux du musée ainsi qu’une brasserie.

Le passé, les débuts de la collection et les changements du Mauritshuis constituent un centre d’intérêt unique.

Participation : 10 €, café ou thé inclus

Lundi 6 octobre, 10h00

Muzee Scheveningen
Neptunusstraat 92 - Den Haag - Scheveningen
Tél. : 070 – 350 08 30

 “ sur les CAMINOS DE COMPOSTELA”
par
Madame Marie HOUBEN
Ancien fonctionnaire Européen à Luxembourg & à Bruxelles
Pèlerine  “ Jacquet” et  “ Romieu”

La vie de l’apôtre Jacques  Majeur relève en partie de la légende. Les raisons menant à l’appel aux pèlerinages, au 11e siècle, vers son sépulcre à Compostelle en Galice, sont également controversées.
Par contre, il y a un texte écrit en latin datant de 1160, le Codex Calixtinus, dans lequel un chapitre a été consacré à la description des différents chemins vers Compostelle. Ce guide a été attribué au moine français Ayméri Picaud. En 1937, il a été traduit en français et … pas par hasard !

Ces chemins, dont 4 en France, appartiennent maintenant au patrimoine culturel européen (Conseil de l’Europe) et mondial (Unesco). Ils attirent chaque année des centaines de milliers de pèlerins, dont la majorité commence leur aventure à St. Jean-Pied-de-Port.
Surtout le Camino Francès en Espagne contient de nombreux trésors culturels, mais aussi des symboles de l’itinéraire de la vie humaine.
C’est un chemin du passé, mais aussi du présent : avez-vous remarqué que la cathédrale de Compostelle 
a été reproduite sur les pièces de 1, 2, et 5 centimes d’euro espagnoles ?

Comment peut-on comprendre l’attraction de ce chemin sur les gens du monde entier, de tous les continents et de toutes les religions ? Des centaines de livres ont été écrits sur le Camino, il existe de nombreux documentaires et films.
Quel est le secret du Camino ? Quels sont les mystères dévoilés aux pèlerins et de quelle manière ?
Un début de réponse est possible, si l’on ne regarde pas le doigt de la main qui indique, mais la direction vers laquelle elle pointe.

Participation : 10 €, café ou thé inclus

Lundi 17 Novembre, 10h00

Muzee Scheveningen
Neptunusstraat 92 - Den Haag - Scheveningen
Tél. : 070 – 350 08 30

JOYAUX DE L’ART ROMAN LIMOUSIN :
DÉCOUVERTE DES SECRETS DE LA PRIEURALE DES SALLES-LAVAUGUYON
ET DE SES FRESQUES DU 12ÈME SIÈCLE !
par
Monsieur Jean-Luc E.MARCILLAUD
Président délégué des Amis de Saint-Eutrope
Président de l’Entente Francophone

La localité des Salles-Lavauguyon, proches des limites des anciennes provinces du Limousin, de l’Angoumois et du Périgord, dépendait autrefois de la Vicomté de Rochechouart, elle peut s'enorgueillir d'avoir su conserver au travers des siècles un monument aussi étonnant que sa monumentale église prieurale, riche d’un remarquable héritage de fresques romanes !

Les fresques de l'église des Salles-Lavauguyon, datées du milieu du 12ème siècle, peuvent être classées parmi les plus beaux ensembles de peintures médiévales de France et d’Europe.
Découvertes à partir de 1986, surprenantes de par la richesse exceptionnelle des coloris, elles sont l'objet d'un important programme de restauration.
Le sanctuaire et son prieuré, dont l’architecture et la décoration picturale ont été enrichies au cours des siècles, mais dont l’édification remonte à l’année 1075, était à l’origine l’établissement principal d’une importante communauté de chanoines réguliers.

Sa situation, sur un chemin secondaire de pèlerinage entre l'Abbaye de Charroux, en Poitou, et l'abbaye de Brantôme, en Périgord, voisin d’un site de bonnes fontaines aux propriétés thérapeutiques, auquel venait s’ajouter sa consécration, selon la tradition catholique, à la Vierge Marie, mère de Jésus et à Saint Eutrope, premier évêque de Saintes, avaient valu une incontestable richesse à ce prieuré.

Participation : 10 €, café ou thé inclus